lundi 4 août 2008

Retour à Ulaan Baatar.







Revenons à la capitale. Elle a retrouvé son calme après les agitations et les émeutes qui ont fait suite aux élections du Parlement. Voici un lien possible que Jérôme nous a fait passer : http://www.20minutes.fr/article/240346/Monde-violences-post-electorales-en-Mongolie-le-president-decrete-l-etat-d-urgence.php
Sommes allés voir le siège de l’ancien Parti Communiste. Marques de l’incendie. Bâtiments noirs…
Etape de repos après les pistes cassantes de l’ouest. L’été est arrivé. Jeunes filles et jeunes femmes sont vêtues de jupes, robes, shorts. Beaucoup de touristes sont arrivés. Des américains, des français essentiellement. Et puis toujours ces enfants des rues qui arpentent les artères principales en quête de quelques sous, d’une glace, d’une boisson… Sommes allés à la Fondation des Enfants de Christina Noble. Avons rencontré un responsable permanent. Pleins de projets intéressants pour tous ces enfants. Leurs avons remis des vêtements que nous avions emportés. Le reportage qui est passé sur nos écrans télé s’est fait avec eux. Pleins de photos sont accrochées au mur. Emouvantes… Aller voir le site de la Fondation : http://www.cncf.org/
Visiter quelques musées. Le musée d’histoire naturelle. Musée national d’histoire mongole. Aller au marché de Naarantul. Le plus grand marché de la ville. On trouve de tout. Même des antiquités. Notre visa se termine bientôt. Il va falloir quitter la Mongolie. Sentiment étrange.

Tout se mêle. Ambiguité. Envie de rester et à la fois envie de partir. J’ai des frissons. Envie de refaire le voyage pour mieux le vivre. Comme si on n’était pas vraiment prêt à tout saisir, ressentir, comprendre la première fois. Alors revenir un jour prochain. Une autre fois. Peut-être…
Aujourd’hui, c’est le départ. Passage de la frontière avec la Russie en direction du lac Baïkal. Nous remontons au nord. Plus de piste mais du goudron. Et toujours les yourtes, les troupeaux, les hommes à cheval. Grand ciel Bleu. Comme un cadeau ! Il fait déjà très chaud. Température de 37°C. Nous nous rapprochons de la frontière, moins de troupeaux, de yourtes. Le paysage

commence à changer. De moins en moins de steppes. Encore quelques yourtes, quelques chevaux. Puis, plus rien… Etrange sensation. Le poste frontière est là. Remplir les documents. Coup de tampon. La Russie nous accueille. Forêts. Eglises. Maisons de bois. Tout paraît petit, cloisonné. Barrières aux maisons. Plus cet espace de vie immense où le regard peut se perdre… Il se fait tard. Bivouac dans la forêt. Orage. Il commence à pleuvoir. Invasion de moustiques. Désagréable. Ce matin, il pleut à nouveau. Ciel bas. Gris dehors, gris dans mon cœur aussi. Ils me manquent déjà. Les troupeaux, les yourtes, les chevaux, leurs galops, leurs hennissements. Et puis les femmes et les hommes. Et les enfants aux joues toutes rondes. Et le vent des steppes…

1 commentaire:

bruno a dit…

j'ai aime les larmes qui coulaient sur tes joues lorsque ton regard s'est pose sur les dernieres collines vertes balayees par les vents. Les miennes etaient au fond de mon coeur. Ne pas se retourner et continuer notre route dans le silence de l'emotion.