mercredi 30 avril 2008

Deux billets pour Aktau

Une fois le bivouac monté au port, nous n’avons de cesse d’aller nous renseigner au bureau appelé Kassa en russe. Nous passons une première nuit. Des le lendemain, nous retournons au guichet. Un bateau est arrivé au port et repart dès ce soir pour le Kazakhstan. Nous sautons de joie à l’idée de partir enfin, traverser la mer Caspienne. Dès 18 heures, nous allons chercher nos billets ainsi que celui pour le Land. Cette fois, c’est sûr. Nous embarquons ce soir vers 22 heures. Finalement, tout n’est pas résolu pour le Land. Il nous manque un document sinon nous ne pouvons monter le véhicule à bord. Et là, il faut se dépêcher pour aller acheter le document nécessaire. Minuit, le Land prend place à côté des wagons chargés eux de minerais. Quant à nous, nous montons ensuite à bord pour s’installer dans notre cabine que nous partageons avec nos deux compagnons Québécois, Dominique et Marie-Pierre. Il est 2 heures du matin. Le bateau quitte enfin le port. Cap pour l’Asie Centrale, Khiva, Bouchara, Samarcande. Ces noms si souvent prononcés, ces villes si souvent imaginées. Nous allons cette fois les découvrir. Elles vont nous révéler leur beauté, leur richesse, leur histoire, celle de la Route de la Soie, les caravansérails… Berceau aussi de civilisations qui ont été florissantes…
Normalement, la traversée dure 18 heures. Au total, nous passons deux nuits à bord. Soit 36 heures entre le moment du départ et l’attente au port d’Aktau avant de pouvoir débarquer. Sans bruit, le bateau glisse sur l’eau. Seules les vagues qui scintillent sur l’eau font entendre leur chant, celui de la mer calme et douce. Je suis là à écouter ce doux murmure, au milieu de nulle part, le regard au loin. Imaginer les terres du Kazakhstan, de l’Ouzbekistan…

2 commentaires:

Philippe a dit…

On commençait à croire que vous aviez emprunter les airs pour être un peu plus prêt de ce ciel bleu de Mongolie.
Heureux de vous retrouver et de voir que votre périple se poursuit.

Régine JOSEPHINE a dit…

Contente de savoir que votre voyage se poursuit. Ouf !