lundi 5 mai 2008

Khiva, citadelle du désert.





Première ville. Première étape sur la route qui nous mène jusqu’à Samarcande. Route de la Soie. Khiva. La légende raconte qu’elle fut fondée par le fils de Noé, Sem. Il découvrit ici un puits et son peuple l’appela alors Kheivack. Puis ensuite devient le nom actuel.

Khiva. Détruite par la horde de Gengis Khan. Reconstruite. Puis Tamerlan s’en empare et elle devient une ville étape sur les routes commerçantes. Elle a été aussi un haut lieu d’un trafic d’esclaves capturés au Turkmenistan et dans les steppes khazakes. Aujourd’hui, nous découvrons une ville tranquille. La Vieille Ville nous offre son architecture faite de pisé, de briques, de faïences bleues. Mosquées, minarets, caravansérails, madrasas. Beaucoup de ces constructions sont devenues des musées ce qui la moins vivante. Tout autour, ses remparts sont imposants et protecteurs.
Flâner dans les ruelles. Hommes et femmes Ousbek se laissent prendre en photo. Larges sourires aux dents en « or ». Les échoppes, le bazar où l’on retrouve toute la ville venant faire ses achats divers : des épices, des fruits secs comme les abricots (que Bruno adore !), les raisins, les amandes, les pistaches, les cacahuètes, les pommes séchées, des légumes. Puis les étals de viande où les chachliks (brochettes de viande) sont en train de cuire et rien que de sentir l’odeur nous donne l’eau à la bouche. Les femmes qui vendent les lepyoshkas (pain rond) et des samsas (chaussons aux légumes ou à la viande). C’est un régal. On mange pour quelques soums (monnaie Ouzbek). Le plus gros billet est de 1000 soum soit 0,50 € !!! Jalil nous accueille dans sa Guest house. Nous restons ici deux jours. Quand nous repartons, il nous offre pain et pommes pour la route. Souvent, les hommes sont impressionnés par le Land Rover. Ils ne connaissent pas cette marque et demandent de quel pays elle provient !!! Puis nous nous retrouvons à parler de la route autour de la carte du voyage.
Dans la région de Khiva appelée région de Khorezm, plusieurs forteresses ont été recensées lors de fouilles archéologiques. On en dénombre plus de soixante. Toutes possédaient des remparts pour défendre leur territoire et se protéger aussi contre l’ennemi prêt à tout saccager et à tuer. Pour nous, c’est comme une chasse au trésor.

Aucune carte précise n’existe sur leurs situations géographiques. Il faut s’arrêter, se renseigner pour savoir si nous sommes sur la bonne route. On reste impressionnés par l’immensité de chacune. Ces cités fortifiées sont pratiquement toutes en ruines. Elles vont disparaître avec le temps. Ne restent que les musées témoins de cette vie d’avant…

3 commentaires:

Taxifly a dit…

Votre parcours est magnifique...
Vous allez bientôt arriver au moment de la vidange non ????
A bientôt
Emmanuel

Unknown a dit…

merci !!

Jérôme BOUFFERET a dit…

Bon, si l'on s'en tient à la mesure en ligne droite de Google Earth, vous avez déjà fait plus de la moitié du voyage aller ! Je mesure tous les jours...par satellite !