mercredi 21 mai 2008

Tachkent, étape capitale !





Ville cosmopolite. Ville très verte qui compte plusieurs parcs. Les nombreux arbres permettent d’avoir de l’ombre pouvant ainsi s’abriter du soleil de plomb.
Etape incontournable afin d’établir nos visas pour le Kirghizstan et la Russie. Moment fatidique. Obtenir le visa russe est complexe. Nécessité de présenter des invitations officielles, des confirmations de séjours en hôtel. Nous avons reçu nos invitations par email. Sauf qu’ils exigent les originaux. Nous réussissons à nous faire envoyer ces documents à l’Ambassade de France. Dès notre arrivée, nous nous présentons à l’Ambassade. Et là, mystère. Ils ne retrouvent pas le courrier qui est bien arrivé depuis le 07 mai. La secrétaire est embarrassée. Nous, un peu agacés tout de même. Il faut revenir cet après-midi. Il est 13 heures. C’est l’heure du déjeuner ici. Retour à 14h30. La secrétaire a fait le tour de tous les services. Il ne lui reste qu’un seul, celui des visas. Une demi-heure après, elle revient avec notre courrier. Ouf !
Visa pour le Kirghizstan. Déposons notre demande ce matin. Nous retournons à 16 heures pour obtenir le visa. Et voilà. Quoi de plus simple ! Visa pour la Russie. Arrivons devant l’Ambassade. Plus de cent personnes attendent. Nous arrivons à passer en tentant de nous expliquer avec quelques mots russes. Nous arrivons à rentrer dans l’enceinte. Et là, je sens déjà que les éléments extérieurs sont très peu encourageants. Un homme derrière sa vitre nous demande d’ouvrir nos sacs. Il me foudroie du regard ! Il me montre ensuite de son bras tendu la direction. Franchir une porte « presque blindée » qu’il ouvre en appuyant de sa tour. Nous sommes comme jetés dans la cage aux fauves. Nous nous retrouvons au milieu d’une petite cour. Des portes, un escalier. Où allez ? Personne. Finalement, nous prenons l’escalier et arrivons devant une multitude de petits bureaux vitrés. Lequel ? Quelqu’un finit par nous indiquer le bon endroit. Nous présentons nos passeports et nos documents nécessaires. Et là, la jeune femme nous annonce que ce n’est pas possible. Sueur froide ! Elle ne peut établir de visa pour trois mois comme nous le demandons car nous n’avons pas de visa de TROIS mois pour l’Ouzbekistan ! On croit rêver. Nous demandons des explications. Somme reçus par une autre personne dans un tout petit bureau. Il nous tient les mêmes propos. Ce serait une nouvelle Loi depuis deux mois. Je demande les raisons. Impossible de nous expliquer. C’est ainsi et pas autrement. Alors, comme nous avons un visa d’un mois, nous demandons un visa d’un mois. Même réponse : Niet. Seule possibilité qui nous reste, faire un visa de transit valable 10 jours pour rentrer en Mongolie. Sauf que nous n’avons pas encore de visa pour la Mongolie… Donc impossible. Et pour le retour, un visa de transit aussi de 10 jours pour traverser la Russie du Lac Baïkal à l’Ukraine !!! Soit dit, irréalisable ! Reprenons tous nos papiers et quittons cet « enfer » administratif… Reste deux possibilités pour résoudre ces formalités soit à Bichkek au Kirghizstan ou bien à Alma-Aty au Kazakhstan. Inch’allah…
Profitons quand même de cette étape, pour ma part, faire un peu de lessive, écrire, ranger et nettoyer le Land. Quant à Bruno, c’est la partie mécanique. Tchek-up du Land. Vidange moteur, changement de tous les filtres et diverses petites bidouilles…

2 commentaires:

VoisinDeBaya a dit…

De tout cœur avec vous. Bonne chance. Au grand plaisir de vous lire.

Unknown a dit…

quand je pense qu'il y en a qui croient que l'aventure moderne est sur les pistes ... que nenni, elle se trouve dans les méandres inquiétants et insondables de l'âme des fonctionnaires !!
Vas y mon Bruno, mords y l'oeil !!
Richard