samedi 17 mai 2008

Shahrisabz, la « ville verte ».




Direction le Sud, Shahrisabz la ville natale de Timour (Tamerlan) et les monts Hoor. Il fit construire un palais grandiose, l’Ak Saraï ou palais blanc. Cela dura plus de vingt ans. A peine terminé, le palais commençait à se détériorer. Il ne reste aujourd’hui qu’un immense portail d’une hauteur de plus de 30 mètres. La ville a conservé aussi un caravansérail, plusieurs mosquées, une madrasa. Après avoir acheté une carte de la région, nous nous enfonçons plus dans la montagne pour une randonnée dans les gorges de Zarmas. Bivouac dans la montagne. Nous entoure de nombreux noyers. Au loin, on aperçoit les villages accrochés aux pentes, les terres cultivées.
Cherchant le village de Tatar, nous demandons notre chemin à deux hommes. Tout le monde a les yeux rivés sur le Land Rover. Finalement, nous sommes invités à boire le thé dans une famille. Nous nous installons dans la pièce réservée aux repas. On est bien. Il fait frais. Dehors, la chaleur est écrasante. Accueillis par la maîtresse de maison. Elle est toute ravie de nous ouvrir sa maison. Fière de nous dire qu’elle a dix enfants, huit filles et deux garçons. Nous prenons place autour de la table. Thé et une profusion de nourriture, frites, viande, fromage blanc, beignets… nous sont offerts. Il n’est que 10 heures ! Nous dégustons tout cela bien que le petit-déjeuner ne soit pas si loin. Beaucoup de questions nous sont posées, sur notre voyage, notre parcours, notre vie aussi. Il est déjà midi et nous sommes si bien. Il faut partir. Se dire au revoir. Se quitter.
Nous trouvons enfin le chemin qui part dans les gorges. Au bout de celles-ci se trouve le village de Zarmas. Femmes et hommes mettent trois heures pour le rejoindre. Nous irons jusqu’à la cascade au bout de deux heures de marche sous un soleil de plomb. Deux hommes du village font le chemin avec nous. Nous nous quittons à la cascade. Ils nous prennent en photo. C’est bien, je trouve. Même le Land est souvent sujet de photo. En effet, ils ne connaissent pas ce véhicule. Tous les yeux sont rivés sur lui lors de notre passage. Il arrive même qu’ils veulent poser devant. Ou alors, ils nous doublent et restent à notre hauteur. Puis, nous voyons quatre têtes tournées vers nous et personne ne regarde la route ! Et là, nous avons droit au pouce levé pour dire « génial »…
Nous reprenons la route pour Tachkent. Bivouac à nouveau parmi les champs et les montagnes. Au matin, deux jeunes hommes dont un à cheval viennent nous voir. On se salue. Ce sont des bergers. Ils repartent vers leurs troupeaux. Nous continuons notre chemin…

4 commentaires:

Taxifly a dit…

Salut a vous... Ben oui, le Land a plus de pouvoir.... C'est un mythe..
Profitez en !!!
vous y etes en plein....
"l'aventure commence quand l'experience s'arrête pour laisser place à l'instinct"

A bientôt
Emmanuel

Régine JOSEPHINE a dit…

C'est fou comme on voit les gens autrement lorsqu'on voyage comme vous ! Prêts à tout offrir juste par générosité, par envie de faire plaisir... C'est la véritable nature humaine, n'est-ce pas ?
Bise et profitez bien de ces sourires.

Unknown a dit…

A lire les mots, j'ai hâte de voir les images ... et puis "l'aventure commence quand l'experience s'arrête pour laisser place à l'instinct" comme je l'avais soufflé à Manu.
Bises
Richard

Philippe a dit…

Plus vous vous éloignez, et plus l'envie de nous faire partager vos émotions augmente.
Continuez, on est ravi de partager un tout petit peu ces émotions avec vous !!!